Daniel et les abeilles
Daniel et les abeilles
Les saisons s'entrelacent, fusionnent, s'emprisonnent
Les saisons s'entrelacent, fusionnent, s'emprisonnent
L'hiver vole au printemps sa lumière à outrance
L'été s’étale chevauche sans entrave l'automne
Et vous, abeilles ? Résisterez-vous à la déchéance ?
Oh, n’ayez crainte ! Il reste bien des Daniel
Nombreux discrets à œuvrer à honorer les fleurs
Forts fiers s’affrontant aux frelons les plus rebelles
Sans jamais chanceler devant leur vive ardeur
Héros solitaire d'un temps bouleversé
Où rien n'épargne les abeilles
Daniel se démène dans son rucher
Les yeux pleins d'étoiles, il veille
Va-et-vient sans fin, symphonie
De battements d’ailes, danse frénétique, rythme effréné
Chacun compose dans l’harmonie
La reine du royaume peut saluer ce gardien dévoué
Volez, volez, autour de la terre
Bourdonnez, fleurissez la vie
Volez, volez, autour des chaumières
Au diable les hommes et leur mépris
Surpris, la main dans le sac à poison
Semant sans discernement le malheur,
Ils intoxiquent, souillent l'horizon
Méprisant de Daniel le quotidien labeur
Apiculteur, ton espoir repose sur un fil,
Fil fragile, l’époque n'est plus à célébrer le miel
Ton amour ta passion suffiront-ils aux colonies fébriles
Réconfortées protégées par ta main providentielle
Comme une évidence voir Daniel tel un mage le soir
Assister avec grâce à la métamorphose
Nectar sublime savoureux que l'escadron jaune et noir
S'empresse de récolter sous un ciel rose
Volez, volez, abeilles, que les montagnes chantent leur floraison
Que les muses s'amusent de vos sourires, marguerites
Volez, volez, sans craindre d'enivrer la déraison,
La terre à butiner son miel d’or nous invite !
Laurent Mendy
Oh, n’ayez crainte ! Il reste bien des Daniel
Nombreux discrets à œuvrer à honorer les fleurs
Forts fiers s’affrontant aux frelons les plus rebelles
Sans jamais chanceler devant leur vive ardeur
Héros solitaire d'un temps bouleversé
Où rien n'épargne les abeilles
Daniel se démène dans son rucher
Les yeux pleins d'étoiles, il veille
Va-et-vient sans fin, symphonie
De battements d’ailes, danse frénétique, rythme effréné
Chacun compose dans l’harmonie
La reine du royaume peut saluer ce gardien dévoué
Volez, volez, autour de la terre
Bourdonnez, fleurissez la vie
Volez, volez, autour des chaumières
Au diable les hommes et leur mépris
Surpris, la main dans le sac à poison
Semant sans discernement le malheur,
Ils intoxiquent, souillent l'horizon
Méprisant de Daniel le quotidien labeur
Apiculteur, ton espoir repose sur un fil,
Fil fragile, l’époque n'est plus à célébrer le miel
Ton amour ta passion suffiront-ils aux colonies fébriles
Réconfortées protégées par ta main providentielle
Comme une évidence voir Daniel tel un mage le soir
Assister avec grâce à la métamorphose
Nectar sublime savoureux que l'escadron jaune et noir
S'empresse de récolter sous un ciel rose
Volez, volez, abeilles, que les montagnes chantent leur floraison
Que les muses s'amusent de vos sourires, marguerites
Volez, volez, sans craindre d'enivrer la déraison,
La terre à butiner son miel d’or nous invite !
Laurent Mendy
